Réduire de 15% la consommation eau/matière/énergie d'ici 2030
La sobriété énergique, une nécessité vitale pour réduire notre dépendance énergétique
La crise ukrainienne et ses conséquences énergétiques sur tout le continent ont relancé l'absolu besoin de réduire notre dépendance aux hydrocarbures en provenance de pays en dehors de l'UE et, en particulier, de la Russie.
Par que c'est la solution la plus économique et efficace pour réduire émissions de GES, un coup d'accélérateur, suite à la crise ukrainienne, a été acté en mars dernier par l'UE avec un accord portant sur une réduction de 11.7% de nos consommations énergétiques à l'horizon 2030. Mais cette crise ne doit pas masquer le fait que la sobriété énergique est une vraie solution durable si nous la mettons en œuvre sans sacrifier notre qualité de vie, simplement en étant plus attentif.
À l'échelle européenne, nous proposons de sensibiliser l'ensemble des citoyens européens, par de vastes campagnes de communication, les invitant à être plus sobres en modifiant un peu leurs habitudes ou leurs gestes au quotidien :
- Réduire les températures de consigne de chauffage l'hiver
- Eteindre plus souvent les lumières
- Adopter des ampoules peu consommatrices
- Éteindre les appareils qui restent en veille ou en charge inutilement
- Choisir des appareils électriques performants et pratiques
- Lancer des dispositifs comme celui des « familles à énergie positive » au niveau de toute l'Union européenne ( ?)
Mutualiser les bonnes pratiques conduites à l'échelle des communes.
Là encore, bien des actions sont les mêmes à travers le continent, comme, par exemple, la baisse des températures de consigne dans les mairies, dans les écoles, dans les gymnases, dans les piscines. Il est possible d'aller beaucoup plus loin, en explorant de nouvelles voies qui sont à peine connues : certains EPCI ont découvert que le principal poste de consommation d'électricité de leur collectivité, c'était la distribution de l'eau potable qui nécessite de puissantes pompes qui fonctionnent en continu.
Accompagner la sensibilité environnementale qui monte en puissance du côté des industriels.
Le travail sur la RSE dans les entreprises commence à porter ses fruits. Là encore, le niveau européen est le bon niveau pour partager les meilleures pratiques, notamment par le biais des jeunes diplômés qui cherchent à mettre du sens dans leur travail.
La sobriété en eau : une ressource vitale qui se raréfie.
Dans le même temps, le changement climatique est à l'œuvre et les sécheresses frappent dorénavant des pays qui, comme la France, n'y étaient pas habitués. L'eau douce devient à bien qui n'est plus aussi abondant et c'est une réalité qui ne devrait pas aller en s'améliorant. Comme pour l'énergie, nous devrons maintenant envisager également une sobriété dans notre usage de l'eau douce.
La sobriété en matières : la terre n'est pas inépuisable.
Nous le savons depuis longtemps, les matières premières dont notre économie a besoin pour produire tous les biens de consommation de notre quotidien ne sont pas issues de gisements inépuisables.
Nos modes de consommation et notre économie sont gourmands.
Qu'il s'agisse de pétrole pour les plastiques, de métaux, de minerai, de terres et de sable, ou de matières végétales et animales, nous consommons des produits fabriqués à partir de matières premières qui ne sont pas inépuisables.
En aval, l'élimination de ces matières devenues déchets a un coût environnemental colossal.
Réduire nos besoins en matière, trouver des solutions de remplacement innovantes et recycler les déchets pour en refaire de la matière première deviennent des priorités tout aussi stratégiques que l'énergie et l'eau.
🧩#Europeennes2024
— yannwehrling (@YannWehrling) March 29, 2024
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